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Message par Admin Sam 11 Juil - 19:05



Nom et Prénom : Milàn James
Âge : 32 ans
Nationalité(s) : Anglais - Ecossais
Statut Civil : Célibataire
Ville et date de naissance : Inverness - le 10 octobre 1986
Orientation sexuelle : Inconnue
Métier : Effaceur
Race : Théologien
Faction : La Triade
Foi magique : Intacte ?
Pouvoir originel: Contrôle de la douleur
Crédit Avatar: Théo James, par Jay.









10 Octobre 1986 : Naissance. Du moins, c'est ce qu'on a écrit sur ses papiers, parce qu'officiellement, personne n'en sait rien.

Juin 1991 : Entrée à The Doyent, San le prend sous son aile.

Septembre 1993 : Connaissance de Jace sur les bancs de l'école

2004-2011 : Etudes universitaires en sciences puis médecine à Cristal Palace

Novembre 2009 : Début de sa thèse sur les origines de la magie

Juin 2011 : La Triade lui propose un poste dans le secteur de l'ajustement. Il accepte et rejoint le corps des Effaceurs.

Mars 2014 : Effacement d'Alice

Janvier 2015 : Début des travaux sur le contre-sérum

Aout 2015 : Prise de contact avec Shae, de Weknow

Décembre 2017 : Modification de sa puce avec la collaboration informatique de Shae




« Nos rêves sont étranges. Ils mêlent réalité et fluctuation d'esprit au grès des courants de notre humeur. La plupart ne laissent que l'empreintes d'impressions fugaces qu'il est important de saisir dès les premiers instants de l'éveil, dans les craintes de les voir fuir à jamais. D'autres sont des réminiscences d'instants passés, vagues souvenirs mêlés aux fantasmes de ce que l'on aurait souhaité voir s'accomplir.
Les miens sont différents. Ils me saisissent à pleine gorge et me traînent au-delà de l'entendement. Ils invoquent un futur possible, lancent avertissement et me ricanent quelques fatalités aux oreilles.
Je n'ai jamais su faire la différence. Chacun d'eux me rend malade, qu'ils soient simples songes ou précognitions, m'éveillant pantelant et nerveux bien souvent dans l'incapacité d'analyser ce que j'ai vu.»


11 septembre 2008

- Tu ne t'es jamais dit qu'on pouvait être du mauvais côté ?
- … non.
- Tu veux vraiment passer ta vie à effacer des gens ?
- Je veux protéger la magie.

Son rire – bien différent de celui qui l'avait séduit depuis l'enfance– résonna et rebondit à travers la pièce, comme l'écho d'une fatalité qu'il aurait dû deviner alors.

- Est-ce que tu penses vraiment ce que tu dis ? Que ces pauvres gens vont menacer ta précieuse magie ???

Il haussa les épaules et abandonna sa contemplation du ciel pour se tourner vers elle. Couchée dans l'herbe du parc, redressée sur les coudes, elle le fixait de ses yeux clairs, brillant d'une colère sourde qui se faisait chaque jour plus présente. Des mèches d'or encadraient son visage empourpré, tandis qu'il distinguait au coin de son regard, quelques larmes prêtes à perler. Il leva une main.

- Ne fais pas ça !
- …
- Ne me console pas, ne me fais pas passer à autre chose. Je suis sérieuse.

Sa main retomba inerte, tandis qu'il soupirait.

- Jace… Il n'y a pas de bon ou de mauvais côté. Il y a seulement ce en quoi nous croyons.


«Nos rêves sont étranges. Ils nous envoient parfois des petits détails interlopes d'une journée, sur lesquels on va se focaliser en les pensant particulièrement signifiants. D'autres fois, ils omettent de nous prévenir du plus important.»




13 avril 2017


- Ça va aller, vous ne sentirez plus rien.

Appliquant sa main gauche sur le front de l'homme, il récita mentalement son mantra. Il n'était en rien nécessaire pour dispenser l'énergie nécessaire, mais la magie en lui avait toujours était musique. Il composait des airs pour ses actions, peut-être pour éviter de devoir penser à la raison pour laquelle il la pratiquait.
Ils restèrent quelques minutes les yeux dans les yeux. Et comme à chaque fois, il décela dans le regard de l'homme l'évanouissement de la douleur. C'était comme une braise rougeoyante qui perdait son incandescence, quelque chose s'éteignait dans l'esprit, allumant une autre lumière, celle de la compréhension, teinté de terreur.
Il aurait aimé maitriser les émotions. Pour lui, la peur était bien plus géhenne que la douleur.

Lorsqu'enfin la résignation mêlée de désespoir remplaça la panique, Milàn plaça une aiguille dans le creux du bras de l'homme. Ses veines étaient gonflées, on pouvait y déceler les battements rapides de son cœur. Il s'appliqua à garder le sien calme parce qu'il lui fallait être concentré. Détachant son regard de la veine palpitante, il détourna son esprit vers d'autres questions et d'autres lieux, comme il savait si bien le faire désormais.


Le corps humain est une machine comme une autre. Elle recèle quelques mystères qui demeurent à éclaircir encore à ce jour. Comment peut-elle être empreinte de magie chez certains et pas d'autres ? Comment déceler l'énergie d'un être et la manipuler ? Peut-on inoculer cette énergie à un corps pour lui permettre de manipuler la magie quand il en était incapable auparavant ?
Son esprit n'avait jamais eu une réflexion linéaire. Certain le disait génie, d'autres rêveur utopiste, on le trouvait surtout étrange et farouche. Enfermé dans ses secrets et des questions dont la liste s'allongeait chaque jour. Il préférait voir ça comme une arborescence, un puzzle qu'il résolvait en soulevant les pièces une à une sur le plateau. Un jour, tout se mettrait en place.
Depuis son plus jeune âge, il avait une compréhension aisée des choses qu'il manipulait. Les Théologiens avait ce don, chez lui, il brillait. Il excellait dans cette compréhension des objets, des machines, et ne voyait en le corps humain, qu'un représentant plus complexe d'un objet dont il aurait un jour la compréhension totale.
Il faisait de lui une recrue particulièrement prometteuse pour le corps des effaceurs. Précis, efficace, discret et rapide, il s'était rapidement attiré le respect de ses collègues et supérieurs. Le monde semblait pour lui une boîte à musique géante qu'il lui suffirait de désosser pour en comprendre le fonctionnement général. Depuis 6 ans, il étudiait méticuleusement les propriétés du sérum d'effacement. Officiellement, en vue de l'améliorer. Officieusement, il avait d'autres desseins.


12 juillet 2018

L'eau tiède tombait sur sa nuque, ruisselait sur ses épaules et son dos douloureux. Les mains et le front appuyé contre le carrelage frais de la cabine de douche, il tentait de laisser son esprit vagabonder, abandonnant son corps seul aux délices de l'eau.
Nul voyage ou pensée ne vint cependant le délivrer de ses tourments. Inlassablement, la scène se répétait en boucle aux confins de son esprit.
Une fois encore, il était intervenu.
Une fois encore, il savait ce qui l'attendrait ce soir-là. Ce rêve encore et toujours, qui n'était finalement ni songe, ni précognition, seulement un démon de plus à venir le hanter certains soirs.
Il avait enfreint plusieurs règles – encore – et n'était pas tant effrayé par les conséquences que par son mépris de ces dernières. Mue par une force plus puissante que raisonnable, il ne parvenait pas encore à analyser son comportement. Tantôt mis sur le compte d'un besoin d'expier à nouveau certains pêchers, de contrebalancer un équilibre qu'il avait saccagé, d'autres fois attribué à ce besoin de revanche sur l'impuissance qu'il avait ressenti après ce qui était arrivé à Jace, il se refusait cependant à envisager les autres possibilités et les repoussait avec férocité.
Suite à ça, il avait marché une bonne partie de la nuit et utiliser l'autre à se dépenser pour ne pas laisser de place à sa conscience. Le petit matin l'avait laissé en nage, partiellement déprimé et peu fier de lui.

Lorsque ses muscles furent enfin détendus, il consentit à quitter la cabine dans des volutes de buée qu'il dégagea du miroir d'un geste nonchalant de la main. Ses yeux sombres le fixaient comme s'il lui en voulaient pour ce qu'il était. Son visage portait la fatigue de ces derniers jours où le sommeil le fuyait tout comme il tentait lui-même de se soustraire à ses démons. A la base de sa nuque tout juste visible, le trait blanc et fin marquant le point de départ de la cicatrice qui lui barrait le haut du dos.
Aussi loin que ses souvenirs remontent, il l'avait toujours eu. Il l'avait déjà lorsqu'on l'avait amené à San et elle avait grandi avec lui. Ils s'étaient habitués l'un à l'autre et il la portait maintenant comme un talisman rappelant que la vie peut être cruelle et clémente à la fois.
A l'époque, San avait estimé son âge et lui avait choisi une date et un lieu de naissance. Depuis toujours elle recueillait les créatures perdues parmi les informés, et il avait grossi le nombre et les rangs de ces enfants arrivés au milieu de la nuit, sans autres explications qu'une bouche affamée et des yeux pleins de revanche à prendre sur la vie.
Elle l'avait pris sous son aile, à sa façon, le laissant faire ses propres choix et n'intervenant vraiment qu'une fois au cours de sa vie, celle où la Triade avait émis le désir de l'emmener. Il l'avait appris bien plus tard et fortuitement, il semblerait qu'elle ait obtenu gain de cause à son sujet et depuis, il ne cessait de la remercier intérieurement de lui avoir évité une vie d'esclavage à laquelle il était certain de ne pas avoir survécu psychologiquement.
D'avant The Doyent, il lui restait des impressions, au milieu de souvenirs dont il ignorait s'ils étaient réels ou s'ils sortaient d'une imagination créée par le manque. Quelques visages surgissaient parfois et bien qu'il soit conscient de la probabilité qu'il les ait inventés de toutes pièces, il se prenait à y croire quelques instants.
Il était arrivé arrogant et impétueux, on lui avait enseigné à se contrôler – en apparence au moins – il avait pu développer son don et enfin, choisir sa voie.

Il porta sa main jusqu'à la ligne pâle et en parcourut quelques centimètres, sentant sa peau frémir sous le contact de la pulpe de son doigt. Dans le miroir, le regard n'avait pas changé. Il avait toujours eu ces yeux farouches, derrière lesquels brûlaient quelques feux qu'il était impossible d'attribuer à quoi que ce soit tant la bouche restait mutique. Il se darda lui-même et se mit au défi d'émettre le moindre commentaire, s'attendant presque à ce que le miroir lui lance un «Qu'est-ce que tu as encore fait ? » . Ils n'en firent rien, ni l'un ni l'autre, si bien que le théologien fini par s'arracher à son image en laissant sa main tracer quelques empreintes de doigts dans la buée.

La journée serait deux fois plus longue sans nuit, mais il n'avait plus de temps à perdre désormais.


Inventaire

Les poches pleines de choses diverses et variées. Faire un inventaire serait bien long. Si vous cherchez quelque chose, c'est sûrement là que vous le trouverez.
Selon les jours on y découvre un paquet de cigarettes, des cailloux, des objets dont il verra l’utilité plus tard, ou pas. Il possède un totem, oui. Mais il ne dira pas ce que c’est. Il est aussi précieux que douloureux et la perspective de dépendre d’un objet ne l’enchante vraiment pas.




Profil psychologique
Têtu - Solitaire - Taciturne – Lunatique -  Fier – Boudeur - Cultivé – Égoïste - Cynique - Charismatique - Secret - Impulsif sous contrôle – Indépendant – rêveur – Doté d'un fort esprit de contradiction – Obsessionnel


Lorsque l’on travaille pour la Triade, il est de mise d’être discret. Tout particulièrement quand on ambitionne de la trahir. Elle est donc qualité mère de son caractère, teintée de mélancolie et de solitude, empreinte d’un charme indubitable.
Si quelqu'un s'aventure à lui poser quelques questions, il répond inlassablement qu'il n'aime pas parler de sa vie privée. Alors on la suppose, on l'invente, mais de lui, vous n'obtiendrez rien. Il saura avec adresse, détourner la conversation vers d'autres sujets. L'homme parle peu, uniquement lorsque c’est nécessaire et manie alors l’humour et les mots avec une virtuosité et un cynisme déstabilisants.

Lorsqu'on le rencontre pour la première fois, il parait farouche et réservé. Peu à peu à son contact, se dessine le portrait d'un homme assuré, têtu, au caractère changeant et obstiné pour obtenir ce qu'il veut, pianotant sur la gamme des émotions avec l'habileté d'un artiste et la rapidité d'un sprinteur. Rêveur épris de liberté, il se meut entre songe et réalité tel un pantomime, au mépris et détriment de la conversation et des conventions sociales.

Il affectionne particulièrement la solitude pour mieux s'entendre penser et fuit les pièces bondées avec aussi peu de considération pour ceux qui la peuplent que pour sa première chemise. Il fait fi de l'académisme, se contente de faire ce dont il a besoin sur l'instant et suit le fil de pensées arborescentes qui ne sont compréhensibles que par lui, abordant alors un air absent parfois taciturne que ses collègues connaissent bien et n'interrompent plus désormais.
S'il se montre affable avec le commun des gens, il ne fait pas preuve d'enclin particulier à vouloir nouer des contacts plus poussés.

Atout précieux de son corps de métier, il est doté d'une facilité de compréhension du monde et d'une légère anticipation de la situation – dues à sa race - qui dessinent ainsi sous ses yeux le schéma des tenants, aboutissants et conséquences des différentes actions en jeux. Il réfléchit et exécute avec une rapidité envieuse qui lui vaut le respect de ses collègues et supérieurs. Petit génie dans son domaine, il répond d'un haussement d'épaules lorsqu'on le félicite, ne mettant de l'énergie que dans les sujets qui l'intéressent, pour ne pas dire l'obsèdent, tout en délaissant les autres sans une once de culpabilité.

Il dort peu et mal, en proie à des rêves qui lui échappent pour sa plus grande frustration. Loin de se contenter d'en subir les conséquences, il a fait de la nuit sa première compagne, mettant à profit ce temps offert pour ses recherches, lire, écrire, marcher et pratiquer toutes sortes d'exercices physiques qui le maintiennent en forme et lui servent d'exutoire.
Ses périodes d'obsession peuvent durer des mois, avant que la fatigue ne le rattrape enfin, pour le laisser s'écrouler quelques nuits durant lesquelles il s'abandonne pleinement aux démons de ses rêves.

Bien qu'on le dise discret et cultivé, à l’intérieur il boue et se consume. Il croule sous les questions d’un monde qui se dérobe sous ses pieds, d’un destin qui lui échappe quand tout ce à quoi il aspire n’est que liberté. Impétueux mais sous contrôle, il n'est pas rare de déceler l'instant d'un battement de cil quelque étincelle de colère sous son regard sombre, avant de le voir diriger les affaires vers d'autres affres et de laisser penser que vous avez rêvé.


Profil physique

Cheveux bruns – yeux sombres – teint hâlé – 1m84 – tatoué

Avec son mètre 84, ses larges épaules et son amour du plein air, il s'est rapidement forgé un corps sur lequel il veut pouvoir compter en tout occasion. Adepte de l'entrainement physique et mue par un besoin de se poser de nouveaux défis à chaque instant, il possède la carrure athlétique de ceux qui ne restent pas en place et ne manque pas d'attirer quelques sourires lorsqu'il prétend être médecin dans la recherche pour la Triade.
Il possède un visage agréable à regarder, aux traits réguliers, dont l’expression un peu farouche s'acharne à ne pas trop en dévoiler et lui confère un charme certain. La bouche est pleine et s’orne parfois d’un sourire un peu réservé - lorsqu’il n’est pas cynique - encadré de fossettes. Ses yeux sont sombres et curieux, naviguant entre indocilité, amusement et mélancolie.
Ses cheveux bruns alternent entre le très court et le décoiffé et il n'est pas rare de le voir travailler avec une barbe naissante lorsqu'il n'a pas pris le temps de se raser. Ce qui, après tout, n'a aucune importance et ne l'empêche pas d'être compétent.

Il possède plusieurs tatouages, le plus visible étant celui qu'il a fait faire sur la cicatrice de sa puce, sur le poignet pour masquer les traces de sa modification. Les autres ne sont pas visibles pour le commun des gens qu'il fréquente, ses aventures en diraient peut-être plus si on lui en connaissait, néanmoins, ça aussi, il le garde pour lui.

De la démarche assurée de ceux qui se sentent à l'aise dans leur corps, il avale la distance comme s'il prenait une revanche sur la vie et se meut avec aisance et souplesse.  
S'il n'est pas négligé, il ne fait pas non plus d'efforts vestimentaire particulier et cherche avant tout la liberté de mouvements. Ses tenues du quotidien sont celles qu'il mettrait pour une marche en montagne, pantalons à poches et T-shirt en coton, sauf lorsqu'il revêt l'habit holo qu'exige certaines de ses fonctions.

informations supplémentaires

Il est atteint de plusieurs névroses qu'il s'efforce de dissimuler avec plus ou moins de conviction selon son humeur.
De manière non exhaustive : il ne supporte pas les espaces clos, les gens qui mangent la bouche ouverte ou font du bruit en mastiquant, ceux qui parlent trop fort et ceux qui considèrent qu'ils peuvent poser les mains sur vous au cours d'une conversation ainsi que le crissement des ongles trop longs.

D'autres manies - moins névrotiques - parcourent son CV, comme celle d'hausser les épaules ou lever les yeux au ciel pour signifier qu'il se fiche de la situation à un point qu'il vous laisse imaginer.
Contrarié, il n'est pas rare de l'entendre maugréer dans son coin, jurer dans quelques langues étrangères ou encore quitter la pièce au beau milieu d'une phrase, laissée en suspens. Des langues, il en maîtrise un certain nombre, autant vous dire qu'il possède un panel plus qu'important de façon de jurer.

L'homme est mélomane aux goût hétéroclites. Il n'est pas rare de le voir travailler avec des écouteurs, préférant de loin la compagnie de la musique aux conversations qui ne manquent pas de l'ennuyer. En tendant l'oreille on y distingue des genres très différents, au grès de ses humeurs tout aussi composites.

Fan absolu de vitesse, il aime tout ce qui peut lui procurer des sensations fortes. Entre ses mains, n'importe quel objet roulant se verra poussé à explorer ses propres limites. Excellent conducteur grâce à ses capacités d'anticipation, il n'a pour l'instant, jamais eu d'accident. Espérons que cela dure.

Il fait partie des 8 à 15% de la population à être gaucher. De la main au pied, en passant par l'œil.





Derrière l'écran

Ton petit âge ? Une trentaine plutôt bien entamée…
Ton impression générale du fofo ? J’en apprécie beaucoup la sobriété, le contexte, ainsi que l’accueil et la disponibilité du staff et des membres pour les serial questionneurs.
Tu l'as connu comment ? Par hasard
Tu aurais des suggestions ? Peut-être plus tard.  Rolling Eyes
Le mot de la fin :
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Message par Admin Ven 25 Sep - 19:34

Clare, la ligne signifie de rester à ta place. On te l'a dit ! Rester derrière la ligne ! Maintenant ils ont des bâtons, dégoûtés, affolés, virulents. Tu as lu sur  les murs ! Tu sais qui tu es : un enfant de Satan ! Le diable n'a pas sa place sur cette terre ! Un premier homme ose te frapper. En pleine tête, à l'aide de  son gourdin. A le voir faire, les autres hésitent moins. Son acte désinhibe la foule qui finit par te frapper à tour de rôle. Ta tête s'éclate contre le bitume. Ils se déchaînent jusqu'à ce que ton crâne fracassé éteigne définitivement ta conscience.

Lucie, ils jettent des gens dans la Tamise pour voir s'ils flotteraient.
On ne demande pas ça à une dame
Mais à une sorcière bien sûr, c'est un devoir ! Un petit homme avec son chapeau te pointe l'eau : une seule façon de s'en assurer, c'est prouvé, il faut sauter ! Pas comme tu l'entendrais ! Dans l'eau ! Hop hop ! Deux loubards te saisissent par les bras.  Ils sont forts, habitués : c'est leur métier de jeter les gens par dessus les ponts. Ils n'entendent pas tes protestations. A côté, des gens sourient et applaudissent : c'est un spectacle. Ils te voient comme un canard qu'on s'amuse à lâcher au-dessus d'un lac. Tu ne pèses rien pour eux.
Les loubards te jettent par dessus le muret : tu tombes. Autour, ils éclatent de rire, acclament le geste, et tu t'écrases dans l'eau qui t'engloutit.

Amaya. capuche grise et barbe hirsute, un homme t'a plaqué contre le mur, il tient dans sa main une bombe aérosol : il a peint la façade contre laquelle il te retient.
"Sataniques." Dans ton dos, c'est écrit en lettres rouge sang. C'est magnifique, c'est de l'art! "Tu ne veux pas des craies, de la gouache, des crayons, dis ?" qu'il te demande. Son haleine pue, son sourire scintille d'une dent jaune. "C'est pas ce que tu as toujours rêvé ? De dessiner partout ? " Subitement tu sens ton dos s'enfoncer dans le mur qui t'aspire. Comme de la pâte, le graffitis derrière toi devient une éponge sale de muscles voraces qui engluent tes bras et t'emmurent, comme dans une coulée de béton, dans les profondeurs des briques.

Melody on te toise. Dans les yeux de ton entourage, tu remarques ce scintillement qu'il réserve normalement aux dotés. Cette fois, c'est ton attitude qui dégoûte. Ca a toujours été votre but final : d'éradiquer la magie. Et maintenant tu changes de camp ? Ils attendaient ta réaction. Tu comprends qu'ils se sont préparés à cette éventualité...  A côté, un sifflement, un autre attrape son arme "je m'en charge ?" qu'il demande. Il n'y a rien dans sa voix, à peine de la lassitude. Pas de sentiment pour les tares de Hayes. Ils ont en sacrifiés d'autres avant toi, "ne t'inquiète pas pour tes enfants, on fixera leur éducation" juge-t-il bon de te dire avant de te viser avec son arme. Si soudain, si improbable que tu n'as le temps de rien. Il ôte la sécurité de son pistolet, le pointe vers toi et tire. La balle file dans ton front. Tu sens la déflagration de l'acier perforer ton crâne, brûler tes neurones et creuser ta cervelle. Tu pourrais hurler, hurler.. tellement la douleur est terrifiante, puis plus rien, néant.

Fang tu cours tu cours ! N'as-tu pas passé ta vie a courir ? Derrière, les bruits de pas se rapprochent. Ils sont hilares, hurlent pour imiter des loups. La traque se finit en cul de sac. Ils sont devant toi, essoufflés, un sourire amusé aux lèvres, l'effet de la course a décuplé leur besoin d'attaquer : filer au train d'une pétoche de sorcier qui fuit lâchement les fait trépigner.
"T'as pas choisi l'endroit, saleté"dit l'un des trois poursuiveurs. Ce sont des vieux ado très grands, assez bruts. Ici, personne ne peut t'entendre crier. Un d'eux s'élance et t'envoie un coup brûlant à t'en déloger la mâchoire. Ca te fait tourner de l'oeil. Tu ne sens pas le choc de ta chute quand tu t'écroules sur le par terre humide.

________

Blanc, lumineux...
Tout est blanc ici comme dans du coton.
Une agréable douceur contre la peau. Ca sent le propre, l'air frais, la sérénité.

A force d'avoir voyagé entre plusieurs scènes, encore et encore, transphasés entre les endroits, la nausée flotte, inconstante, entre l'estomac et la gorge.

La douleur des attaques subies est fantôme dans le corps, vive dans votre esprit.
En face, il vous faut du temps pour comprendre qu'une silhouette est assise.
Elle est drapée de noir, mais ses cheveux sont d'un blanc pur, elle porte une couronne qui rappelle au cygne, des grappes de feuilles d'or décorent ses tempes et son front. Sa capuche dort sur ses épaules.
Elle a un visage concentré, loin des émotions humaines. Et les yeux les plus beaux que vous ayez jamais vus.

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Elle attend un moment, le temps qu'il faudra, pour que le choc passe. Autour chantent d"étranges carillons comme un vent de steppe entre du métal poli, vous êtes seul avec cette fille, cette femme, cet ange, vous ne savez : qu'est-ce ?

Elle patiente, observe avec attention chaque trait de votre visage, patiemment émerveillée, l'on dirait, par ce que vous représentez.

— Vous ne rêvez plus, avec moi, vous ne rêvez pas vraiment. La vie est la projection des choix. Nous sommes arrivés à ce point de non-retour, persister dans le mensonge aboutira au monde que vous avez découvert, juste avant votre venue ici...

Elle pourrait en dire plus, mais elle se tait, ne rajoute rien. Elle continue d'observer, attentive, ce que vous êtes, ce que vous pourriez dire, ou faire, dans ce monde de lumière très vide.

--------------------

note : Plus que jamais, sachez que vos décisions/réponses peuvent influencer le futur de votre personnage.

- pas de quota de lignes max, bien que les réponses courtes soient préférables

- si votre réponse se fait trop attendre, l'intrigue se permet d'avancer sans vous pour le tour qui suit.

- à la fin de votre post, résumez sous spoiler votre réponse

- si vous le voulez, vous avez le droit d'utiliser le lancer de dés en imaginant vous-mêmes les conséquences de son résultat sur votre perso.
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